Le départ de Monani, un terrible gâchis
- Publié le 17-03-2018 à 22h19
- Mis à jour le 17-03-2018 à 22h20
Un commentaire signé Thibaut Vinel.
L’équipe belge de Fed Cup semblait enfin être sortie de l’ombre. Le puzzle s’était mis en place. Deux filles expérimentées (Wickmayer et Flipkens) encadraient la star de demain (Mertens), une valeur sûre (Van Uytvanck) et des promesses pour demain (Bonaventure,…). Cette équipe hybride profitait même d’une chef d’orchestre bourrée de qualités. Dominique Monami était faite pour ce rôle de capitaine.
Ancienne joueuse du Top 10, la Verviétoise avait pris le temps d’engranger de multiples expériences dans le coaching mental avant d’accepter le capitanat. Leader charismatique, elle dégage une énergie folle teintée de pensées positives. Dominique est une experte pour booster ses troupes. Avec Els Callens, elle formait un duo très complémentaire. Tel était le tableau : idyllique. Tout était peut-être trop beau pour être vrai. Aucune équipe n’est parfaite, mais celle-là cachait bien son jeu.
Un sentiment de gâchis domine. Dominique Monami avait encore tant à apporter à ces filles. Elle présente un bilan proche de la perfection avec des succès en déplacement contre la Roumanie et la Russie. En France, il ne lui a pas manqué grand-chose pour réaliser la passe de 3. Elle rêvait de vivre l’ambiance de Fed Cup, en tant que capitaine, à la maison. Son vœu n’a pas été exaucé. Quel gâchis ! Elle le méritait tant. Que les responsables de ce mauvais cirque prennent la peine de se regarder dans le miroir !